La puissance navale française face au choléra en Méditerranée (1831-1856)

Je signale la parution le 20 août prochain d’un ouvrage au sujet fort intéressant : Un choc de circulation – La puissance navale française face au choléra en Méditerranée (1831-1856), par Benoit Pouget aux Presses Universitaires de Rennes.

« Le choléra, « épreuve cruciale et révélatrice […] pour apprécier la valeur intellectuelle et le courage des officiers de santé de la Marine », selon l’expression de Jacques Léonard, met au défi la Marine française dans son ensemble. Le choléra est une épreuve qui interroge l’instrument naval français et ses actions au-delà des seules problématiques de l’hygiène navale ou de la contribution des navigations à la diffusion de l’épidémie. Il est à la fois une épreuve de terrain, locale, collective comme individuelle, et un enjeu de relations internationales. En proposant une étude sur la confrontation entre la puissance navale française en Méditerranée et la circulation du choléra entre 1831 et 1856, il s’agit de comprendre, essentiellement à travers un regard naval, comment, au-delà du péril majeur que ces épidémies successives constituent pour la santé publique en France et en Méditerranée, elles en viennent à représenter une formidable opportunité offerte à la France de s’affirmer comme une puissance sanitaire de premier plan, alors que se préparent deux premières conférences sanitaires internationales de Paris (1851 et 1859). »

2 réflexions sur “La puissance navale française face au choléra en Méditerranée (1831-1856)

  1. bonsoir
    je viens de parcourir votre blog et je suis en admiration devant tant de connaissances en ce qui concerne les Marines du monde, anciennes et contemporaines. Félicitations!
    Pour ma part, je tiens un blog au contenu bien plus modeste que le vôtre: http://claudebachelier.blogspot.com
    le 20/08, je fais une conférence sur Eugène Charrière (1805 – 1885) le maitre des forges d’Allevard les Bains (Isère); c’est sous sa direction que furent fabriquées la moitié des plaques de blindage de al première frégate cuirassée, « la Gloire » que vous évoquez à plusieurs reprises dans votre blog…
    E. Charrière, après avoir fait construire d’autres navires à coque en fer (sur bois) a cessé toutes coopérations avec la Marine pour diverses raisons dont le soupçon d’entente qu’il soupçonnait entre les ingénieurs, ceux de la Marine et ceux de Pétin Gaudet. Et puis il me semble qu’il a très vite compris qu’il ne pourrait pas suivre l’évolution technique.
    Encore bravo pour ce blog et merci
    claude bachelier

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