L’enquête du journal L’Ouest-Eclair (1934)

(Suite du billet L’usage de l’article devant les noms des navires)

Dans son remarquable ouvrage Les constructions navales à Rochefort, Brouage, Soubise et Tonnay-Charente, Joël Pierre écrit : « Autrefois le nom du navire était précédé d’un article : la Belle, l’Hermione, le Foudroyant. Vers le milieu du XIXe siècle l’article précédent le nom d’un bâtiment à vapeur est supprimé mais conservé pour un navire à voiles. Ce n’est qu’en 1853 que cet article commencera à ne plus apparaître pour les navires à voiles et à vapeur. »

Le fait que l’article ne fasse plus partie intégrante des noms des navires posa rapidement problème et alimenta un débat important : le nom d’un navire est-il automatiquement du genre masculin ou non ?

Durant la première moitié du XXe siècle, cette question fit, nous l’avons vu, beaucoup parler. Devait-on dire par exemple « le » ou « la » France, « le » ou « la » Bretagne lorsqu’on évoquait les fameux cuirassés ? A l’époque du lancement du paquebot Normandie, en 1932, la question fit une nouvelle fois polémique. En 1934, le quotidien L’Ouest-Éclair publia une série d’articles intitulés Marine et Grammaire – Doit-on dire « le » ou « la » Normandie ? Yann Lorantz, l’auteur de cet article, posa la question aux « plus hautes personnalités françaises », sollicitant « les amiraux comme les académiciens… » Voici le détail de leurs réponses :

Les réponses des marins

Vice-amiral P.-E Guépratte : « Ah ! elle est bonne, celle là. Dira-t-on Le Jeanne-d’Arc, Le Pomone, Le Calypso ? C’est tout simplement grotesque. Je ne comprends même pas que la question ait pu se poser. Nous avons La Jeanne-d’Arc, La Junon. »

Amiral Adam : « Les personnes qui disent Le Lorraine, Le Bretagne, sont certainement étrangères aux choses de la marine. Si elles avaient lu un précis historique relatant les batailles navales de ces trois derniers siècles, elles se seraient aperçues qu’ils ne s’y trouvait pas un exemple de leur façon de parler. J’ai fait deux ans de campagne sur une ancienne frégate La Vénus, qui fut un jour baptisé « croiseur de 1re classe ». Malgré ce nouveau titre, pas un marin n’aurait eu l’idée de l’appeler Le Vénus. De même, au Cambodge, un de mes camarades commandait la canonnière Bouclier. Si quelqu’un avait dit, devant nous, en parlant de cette canonnière, La Bouclier, nous nous serions demandés où cette personne avait bien pu apprendre le français […] J’estime que le nom de chaque bâtiment doit être précédé de l’article qui lui convient, et c’est parler d’une langue qui n’a rien de commun avec la grammaire française que d’accorder un article masculin à un nom du genre féminin. La marine a des traditions, et si l’on ne veut pas faire des fautes de goûts, le mieux est de s’y conformer. »

Amiral Exelmans : « Je ne crois pas qu’un seul officier de marine puisse entendre sans grincer, Le Vénus ou Le Belle-Poule… Il est tout à fait naturel et euphonique, donc très français de dire le croiseur Marseillaise, mais il est non moins recommandable de dire : « le commandant de La Marseillaise » ; et j’aurais préféré donner ma démission plutôt que de m’entendre appeler le commandant du Marseillaise. Les journalistes et écrivains capables de tels barbarismes – ou d’aussi barbares solécismes – ne connaissent, sans doute, que la marine des boulevards et des caf’conc. »

Contrôleur général Moign: « L’on écrit couramment, depuis une vingtaine d’années Le Lorraine, Le Jeanne-d’Arc, etc… Il y a là une manière de s’exprimer qui me choque comme vous et qui est contraire à la tradition, aussi bien qu’au principe même de la grammaire française, d’après laquelle l’article doit être au même genre que le nom auquel il se rapporte. Le promoteur de cette regrettable innovation considérait-il comme sous-entendue la catégorie dans laquelle est classé le navire, par exemple le (cuirassé) Lorraine ? Je proteste contre l’emploi d’une telle appellation, la langue française étant faite pour exprimer des idées franches, des idées nettes, et non des sous-entendus. »

Capitaine de vaisseau Kerdudo, commandant l’École navale : « [En employant l’article « le » à tort et à travers] On en arrive à d’affreuses dissonances qui choquent l’oreille pour satisfaire l’esprit, et dont on ne voit pas bien pourquoi elles s’imposeraient pour baptiser des navires, alors que l’on s’en passe pour d’autres noms de baptême : par exemple, ceux de journaux et de revues… Éliminer l’article pour supprimer la controverse aboutirait à une sécheresse aussi désagréable que la dissonance elle-même. En fait, la sagesse me semble consister à suivre les règles de l’euphonie et à faire accorder l’article avec le nom qui le suit… Dans la marine, tous sont d’accord là-dessus. Un moyen de contenter tout le monde serait d’incorporer officiellement l’article à tous les noms de baptême, comme cela se fait déjà pour les bâtiments nouveaux : le torpilleur La Palme, le sous-marin La Vestale. »

Amiral Darlan, directeur du cabinet militaire du ministre de la Marine : « L’Ouest-Eclair, journal de marins, fait preuve de fidélité aux traditions de la Marine française, en se préoccupant de l’effet des modes nouvelles, qui tendent à supprimer l’article devant les noms des navires ou bien à modifier les règles séculaires de l’accord de l’article avec le patronyme… Depuis une quarantaine d’années, se manifeste une tendance à faire précéder tout nom de navire d’un « le » invariable. Ce sont les faits-divers de journaux qui ont acclimaté peu à peu cette mode. Dirons-nous « Le Belle-Jardinière » parce qu’il s’agit d’un magasin, ou « Le Rotonde » parce qu’il s’agit d’un café ? L’article discordant, l’absence d’article enlèverait aux navires le caractères de personnalité vivante qui est l’âme même de l’équipage… Mais rassurons-nous… Dans la Marine de Guerre, comme dans la Marine de Commerce, les vrais marins, gens de sens et de bon goût, ne failliront pas au vieil usage… Ce sont La Jeanne-d’Arc et La Normandie, qui traverseront l’Atlantique… »

L’opinion des écrivains maritimes

Pierre Le Comte, notamment auteur du Répertoire des Navires de Guerre Français : « Une tradition séculaire veut que l’article accordé soit ajouté au nom des navires de guerre français et qu’il fasse partie intégrante de la dénomination. Il n’y a même pas cinquante ans que les derniers documents officiels ont abandonné le vieil usage d’imprimer cet article en toutes circonstances. L’on disait jadis « le vaisseau la Bretagne », « la canonnière le Cerbère », cas exceptionnels d’ailleurs puisqu’en règne générale vaisseaux, bricks… recevaient des noms masculins, ceux de l’autre sexe étant l’apanage des frégates, corvettes, etc.

On a pris l’habitude d’écrire et de dire le France, le Sirène, le Gironde. Ces formes, choquantes pour l’oreille ont été lancées et propagées par des journalistes, au nom de la logique. Que penseraient leurs collègues d’aujourd’hui si nous proposions pour des raisons analogues de dire le France de l’Ouest, le Petite Gironde ou la Correspondant, puisqu’aussi bien l’on sous entend, ici, « journal », là, « revue ».

Que l’on revienne à la vieille coutume française qui voulait que l’article soit sculpté devant le nom, sur l’écusson de chaque unité appartenant à la marine militaire… »

Claude Farrère, à la fois marin et écrivain : « Il faut dire et écrire le Paris, le Marengo, le Napoléon, le Bévézier et il faut dire et écrire la Provence, la Lorraine, la France et la Moskowa. Ne m’objectez pas que tous ces noms sont des noms masculins parce qu’ils sont des noms de navire et que le mot navire est du masculin. Est-ce qu’on dit la Champs-Élysées ? Non n’est ce pas, et pourtant les Champs Champs-Élysées sont un avenue, et le mot avenue du féminin.

Autrefois, au temps que le peuple français avait quelque souci de sa grammaire, on s’arrangeait pour donner à un vaisseau un nom masculin, et à une corvette ou à une frégate un nom féminin. C’était beaucoup mieux parce que cela conciliait tout. La Révolution a mis bon ordre à cette grammaire sensée. Nous avons eu dés 1791 un vaisseau (du masculin singulier) Les Droits de l’Homme. On n’a pourtant pas dit « Droits de l’Homme » parce qu’on aurait craint le confondre et qu’il ne s’agit du droit de l’homme or l’homme a plusieurs droits, comme la déclaration du même nom l’a affirmé. Je me tiens à ce texte révolutionnaire, donc moderne, et je continuerai de dire, quand l’occasion s’en présentera – je doute qu’elle se présente jamais – que je suis le commandant de la République, ou du Général Bonaparte, voire des Quatre fils Aymon. Mais je me refuse à estropier la langue française au point d’écrire le Justice quand il s’agira d’un cuirassé ou la Bayard quand il s’agira d’une péniche. »

Louis Guichard : « Le nom d’un navire joue dans la vie d’un équipage le même rôle qu’un drapeau dans la vie d’un régiment. La question heureusement posée par l’Ouest-Éclair n’est donc pas seulement grammaticale : le visage même de la marine peut s’en trouver altéré.

Toutes les classes de navires sont aujourd’hui du genre masculin, ou à peu près. Voilà l’erreur initiale sur laquelle il faudrait revenir. Ils ne sont pas en effet bien jolis ces mots : cuirassés, torpilleurs, croiseurs, adjectifs promus substantifs et qui ne font guère honneur à leurs parrains. Ils prêtent aussi à ambiguïté le mot torpilleur par exemple désignant à la fois un navire et un ancien élève de l’école des torpilles. Il n’y a pas de raison pour qu’un cuirassé cesse d’être un vaisseau, de même qu’il n’y avait pas de raison pour qu’une frégate cessât d’être une frégate. Un mauvais usage a prévalu et il est déjà trop ancien pour qu’on puisse ressusciter frégate et corvette sans être accusé d’être accusé d’archaïsme et de préciosité. Ils sont pourtant là deux ou trois cents capitaines de frégates en chair et en os qui ne commanderont jamais que des frégates irréelles et bénéficient de ce halo de légende qui entoure les flottes imaginaires.

La Marine a donc laissé s’introduire dans son répertoire ces noms de classe masculins, mais, illogique, elle n’a pas voulu renoncer au prestige des noms féminins ; les esprits géométriques seuls l’en blâmeront. Sauf de très rares exceptions tous les noms de navires nouveaux devraient être choisis parmi les noms des navires anciens et glorieux, pour cette même raison qui inscrit aux plis des drapeaux les noms des batailles auxquelles leurs régiments ont prit part…

Que l’article en lettres de cuivre reprenne aux flancs des navires la place qu’il n’aurait jamais dû quitter et que l’usage déplorable d’appeler un cuirassé Le Lorraine ou Lorraine ne tarde pas à disparaitre. Pourquoi d’ailleurs avoir appelé ce vaisseau Lorraine au lieu de Le Lorrain ? En respectant ainsi le genre de cette classe de navires, si évidemment masculin que les Anglais appellent un cuirassé : « a man of war » (un homme de guerre).

Car, pour tout homme ayant le sens de la mer, il y a des navires hommes et des navires femmes. N’est-ce pas diminuer un peu nos forces navales que de nous offrir, avec la suppression de l’article et le mélange des genres, une marine asexuée ? »

L’avis de membres de l’Académie de Marine

Docteur Charcot, héros des épopées polaire à bord du Pourquoi-Pas ? : « Je vous dirai franchement qu’étant attaché à la tradition, lorsqu’elle repose sur le bon sens et l’élégance de notre belle langue, je ne puis qu’admettre que l’on écrive ou que l’on dise le Normandie, le Lorraine, le Bretagne. Les navires sont des êtres souvent aimés, toujours respectés. Ils ont été baptisés et ils doivent conserver le genre du nom qu’on leur a donné. »

Amiral Lucien Lacaze : « Je suis un traditionaliste et j’estime que, lorsqu’il s’agit d’une des plus anciennes et des plus anciennes et des plus solides bases de la constitution d’une nation, la tradition doit être sacrée.

L’Académie de Marine consultée à ce sujet s’est prononcée nettement pour qu’on reste dans la tradition qui concorde, du reste, avec la grammaire et l’euphonie, et je suis heureux que votre enquete me permette de faire connaitre publiquement le vœu qu’elle a exprimé à ce sujet. La tradition représente un passé assez glorieux pour que nous y tenions et pour que nous y puisions notre force, et quand un cuirassé porte le nom de notre chère patrie, je continuerai envers et contre tous, à l’appeler La France. »

Georges Philippar, Directeur de la Compagnie des Messageries Maritimes : « Je trouve que l’Ouest-Éclair tout à fait raison de s’occuper de cette question, car de plus en plus la variété des manières de faire et l’étrangeté de certaines d’entre elles nous conduisent à un désordre verbal – voire même écrit – qui vient s’ajouter à bien d’autres.

Je suis d’autant plus à l’aise pour vous entretenir de cet état de choses que, non seulement il m’avait personnellement frappé depuis longtemps, mais que l’Académie de Marine, que je me trouvais à présider à l’époque, a examiné ce problème linguistique et ses conséquences au cours de la séance du 17 février 1933.

La suppression de l’article semble intolérable. Elle conduit à des expression heurtées et particulièrement choquantes. Si donc – comme je pense – article il doit y avoir, il semble qu’en toute logique, cet article doit, comme ce fut le cas jadis, être déterminé par le genre du nom choisi et non par celui du type de l’unité considérée. Tout autre procédé conduit, en effet, à des expressions déplorables. Il faut évidemment dire le Voltaire, la Jeanne d’Arc. Comment peut-on s’exprimer autrement ? »

Georges Clerc-Rampal, Capitaine au long cours, enseigne de vaisseau de réserve, auteur d’une Histoire de la Marine française : « Il est bon de mettre fin à la déplorable manie que vous signalez de déformer la langue française lorsqu’il s’agit d’un bâtiment. Dire le Normandie, le Provence, c’est pécher à la fois contre la tradition, contre le génie de notre langue et contre le bon sens. Il a toujours été de principe absolu, dans la marine, que l’article fait partie du nom. C’est donc une erreur d’appliquer cet article à la catégorie de bâtiment, et, c’en est une autre de supprimer cet article. Il n’y a pas de bâtiment Jeanne d’Arc mais il y a un bâtiment s’appelant La Jeanne d’Arc. Il ne devrait pas y avoir non plus de cuirassé Paris, mais un bâtiment La Ville de Paris, comme s’appelèrent ses devanciers. »

L’Académie française

Henri de Réginer : « Il me semble qu’un navire est féminin ou masculin suivant son patronyme et non suivant la catégorie à laquelle il appartient ; mais le mieux ne serait-il pas d’accorder le patronyme avec la catégorie qu’il désigne ? »

Philippe Pétain : « Encore que je ne m’estime point qualifié pour trancher en semblable matière, pour laquelle l’avis de nos marins me parait seul autorisé, j’aurais mauvaise grâce à vous refuser de vous faire connaitre mon sentiment. Or, celui-ci repose entièrement sur la tradition. Tant que l’on donnera à des navires un nom que l’on peut trouver dans le dictionnaire, il m’apparaitra de bon goût de lui donner ce nom tel qu’il y figure et, pour éviter toute ambiguïté, de le faire précéder de l’article correspondant. Ainsi seront respectées les règles grammaticales centenaires qui font la clarté de notre langue et partout son orgueil. Cela implique que le navire lui-même, quelle que soit sa catégorie, soit baptisé par exemple la Provence et non Provence, la Normandie et non Normandie, le Casse-Tête et non Casse-Tête.

Le culte de la tradition est une grande force en même temps qu’une preuve de culture. Nos marins de France ont trop souvent montré leurs aptitudes en ce sens pour risquer, eux qui n’ont jamais commis une faute contre l’honneur, ou le devoir, d’en commettre une contre le goût. »

Abel Bonnard : « J’ai sur la question que vous me posez un avis très décidé. Il est monstrueux d’accoupler un nom féminin à un article masculin et de dire le Bretagne ou le Lorraine. Quant à dire en supprimant l’article : « je commande Diderot », outre que cela fait un faux sens ridicule, il y a là une façon de parler trop leste et de mauvais goût, par où l’on manque de respect à la majesté du navire. Il faut donc dire, comme on a dit pendant des siècles et dans toute l’ancienne marine, la France, le Diderot de même qu’autrefois l’on disait le Soleil-Royal, la Médée, les États-de-Bourgogne. Cela ne crée aucune équivoque ou, s’il en produit une, elle peut être fort belle. C’est ainsi que Duguay-Trouin, comme il racontait à Louis XIV un des combats qu’il avait livré, ayant dit : « Alors j’ordonnai à la Gloire de me suivre », donna au roi l’occasion de lui répondre : « Et la gloire vous fut fidèle. » »

Louis Bertrand : « Je trouve ridicule et même absurde de dire le France, le Normandie ou « s’embarquer sur France ou sur Normandie. » Quand on donne un nom à un navire, ce navire devient une véritable personne morale et il est clair qu’il doit prendre le genre de son nom : féminin si le nom est féminin, masculin dans le cas contraire. Et pourtant il faudra bien dire Le Rome, Le Marseille, bien que ces deux noms de villes soient généralement considérés comme féminins. Cela prouve qu’en matière grammaticale, il ne faut user du raisonnement qu’avec la plus grande discrétion. C’est le tact, le sens instinctif de la langue qui doivent régler l’usage et non la logique. Autrement, on aboutit à des monstruosités pédantes comme le France ou le Normandie. »

Une réflexion sur “L’enquête du journal L’Ouest-Eclair (1934)

  1. Grand merci pour cet article si utile, où l’on trouve quelques lignes brillantes !

    Quelle belle citation que le mot de Louis XIV à Duguay-Trouin ! Le corsaire malouin René Trouin, après maints exploits, fut anobli sous le nom de René du Guay (prononcer [dygɥε], c’est-à-dire du Guay en faisant entendre la voyelle u de Guay comme dans aiguille ou huile, pas en la rendant muette comme dans guise ou guêpe). Abraham Duquesne, Anne Hilarion de Tourville, Jean Bart et celui qu’on a pris l’habitude d’appeler René Duguay-Trouin… Louis le Grand eut les plus grands de nos marins !

    Aux légères, vives et élégantes frégates et corvettes sied à ravir le genre féminin ; aux puissants et pesants vaisseaux le genre masculin s’impose, même du point de vue des Anglais qui les appellent aussi “hommes de guerre” (« men o’war ») alors que pour eux tous les navires sont des êtres féminins : ils ne disent pas “ce” (« it ») mais “elle” (« she ») lorsqu’ils parlent d’un navire. C’était aussi le cas en vieux français, où l’on disait une nef, mot venu du latin (navis, -is, f). Quel dommage, à mon sens, que le français moderne ait remplacé la nef par le navire !

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