Le combat du 5 novembre 1813

Cette œuvre d’Auguste Mayer représente le combat du trois-ponts français le Wagram (à droite), le 5 novembre 1813, au large de Toulon, contre plusieurs vaisseaux anglais. Voici un bref récit de ce combat :

Le 5 novembre 1813, une escadre française de douze vaisseaux et six frégates, commandée par le vice-amiral Emeriau sur le vaisseau de 118 canons l’Austerlitz, sort de Toulon afin d’effectuer des évolutions en dehors de la rade. Ils refoulent vers le large quatre vaisseaux anglais, commandés par le capitaine Henry Heathcote, placés en observation et appartenant à l’escadre de blocus du vice-amiral Pellew.

Les manœuvres terminées, et tandis que l’escadre française retourne au port, le vent change soudainement de direction, passant du Sud-Est au Nord-Ouest, ce qui gène considérablement l’entrée des vaisseaux français à Toulon. Ce changement de vent met cependant l’escadre anglaise du vice-amiral Pellew dans une situation avantageuse lui permettant de rejoindre très rapidement les navires français restés à l’arrière. L’amiral Emeriau, constatant le danger, donne alors liberté de manœuvre à ses navires. Ordre leur est donné de retourner au mouillage le plus rapidement possible.

L’amiral anglais veut en profiter et ordonne une chasse générale. Le capitaine Heatcote et ses quatre vaisseaux de 74 canons, Scipion, Mulgrave, Pembroke et Armada, bientôt ralliés par trois trois-ponts, le 120 canons Caledonia, portant le pavillon de l’amiral Pellew, le 112 canons San Joseph et le 98 canons Boyne, engagent à 12h45 la canonnade avec les vaisseaux français l’Ulm, l’Ajax et le Borée, tous de type 74 canons, ainsi que les frégates la Pénélope, la Melpomène et la Galatée, mais surtout avec le vaisseau de 74 canons l’Agamemnon, commandé par le capitaine de vaisseau Jean-Marie Letellier.

La position des Français est alors critique. Rapidement, l’Agamemnon et les frégates la Pénélope et la Melpomène risquent en effet d’être enveloppés par les vaisseaux anglais.

Heureusement, à bord du vaisseau de 118 canons le Wagram, commandé par le capitaine de vaisseau François Legras, le contre-amiral Cosmao-Kerjulien prend l’initiative et la responsabilité d’aller soutenir le 74 canons et les deux frégates, qui peuvent grâce à cette intervention rejoindre le mouillage à Toulon. « Le contre-amiral Cosmao, écrit Emeriau dans son rapport, a manœuvré avec l’habileté qui le distingue dans toutes les occasions et surtout en présence de l’ennemi. »

Le combat fait relativement peu de dégâts dans les deux camps. Les Français comptent en tout et pour tout 17 blessés, tandis que les Anglais ont un tué et 14 blessés (chiffres issus de la Naval history of Great Britain de William James).

Le Wagram. Par François Roux.

Le Wagram était un vaisseau de 118 canons type Sané-Borda. Mis en construction à Toulon en 1809 sous le nom de Monarque, il est renommé le Wagram le 15 février 1810, peu avant son lancement le 1er juillet de la même année. A Toulon jusqu’à la fin de l’Empire, le vaisseau est envoyé à Brest durant la Restauration. Il est refondu au 12/24e en 1821. Il est finalement rayé des listes et condamné en 1836.

Sources :
– James, William. Naval history of Great Britain.
– Roche, Jean-Michel. Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours.
Troude, Olivier. Batailles navales de la France.
Tulard, Jean (sous la direction de). Dictionnaire Napoléon.

4 réflexions sur “Le combat du 5 novembre 1813

  1. Un des plus beaux faits d’armes du légendaire Julien Marie Cosmao.

    Né en 1761, à quinze ans il entre dans la Marine, ne voulant pas devenir notaire comme son père, et ajoute Kerjulien à son nom, pour se distinguer sans doute de ses frères. Il reçoit son premier commandement (une flûte, c’est-à-dire une corvette de transport) en 1783, et, en 1786, ses dons de manœuvrier ayant été reconnus, fait partie de la première promotion de sous-lieutenants de vaisseau du roi, grade créé pour faciliter aux roturiers l’accès aux fonctions d’officier.

    La Révolution amène ľépuration du corps des officiers, constitué presque exclusivement de nobles. L’Armée française, après des batailles où elle n’avait tenu que grâce à des effectifs immenses, et au prix de pertes qui seraient vite devenues insoutenables, se réorganisera en quelques années et donnera naissance à ľArmée de Napoléon, la plus brillante que nous eûmes jamais. La longue formation nécessaire aux capitaines des vaisseaux de ligne empêchera notre Marine de suivre la même voie, ďautant plus que les premières graves défaites qu’elle subit causent des pertes insupportables à nos marins, cinq fois moins nombreux que ceux des Britanniques. C’est donc avec un commandement et des matelots souvent novices que nos vaisseaux, dessinés par Sané, et paradoxalement merveilleusement réussis, affronteront ceux de la Royal-Navy et subiront les pires défaites de notre histoire.

    Cosmao-Kerjulien, surnommé « Va-de-bon-cœur », fut l’une des exceptions qui permettent de voir ce qu’aurait pu faire notre Marine si bien équipée si elle n’avait ainsi été irrémédiablement détruite humainement. Après la défaite de Trafalgar, il lance une contre-offensive qui oblige les Britanniques à lui abandonner deux vaisseaux qu’ils y avaient pris, et à en brûler quatre autres. Ils purent remettre en état puis utiliser un seul de la vingtaine qu’ils y avaient gagné.

    Ce combat de novembre 1813 est emblématique. On y voit une escadre française de douze vaisseaux, dont deux de 118 canons, faire un petit tour hors de la rade, afin de permettre d’entraîner des équipages et des officiers qui en avaient le plus grand besoin. À ce stade de la guerre, un si peu ambitieux projet était presque téméraire, tant notre Marine était exsangue. La rentrée au port impose à quatre de nos vaisseaux (et deux frégates) d’affonter quatre vaisseaux de même force de la Royal Navy, renforcés de trois à trois ponts…

    Les quatre vaisseaux français de 74 canons sont tous de la classe du Téméraire de Sané ⑴. Des quatre britanniques de cette force, ľun est une prise de cette même classe ⑵ et les trois autres appartiennent à la classe du Vengeur, la plus largement produite de ľhistoire de la Royal Navy ⑶. Le vaisseau de deuxième rang à 98 canons, le Boyne de 1806, aurait été classé de premier rang avant la guerre ⑷. Avec le San Joseph ⑸ et surtout avec le Caledonia ⑹, ce faisait une force comparable à celle de trois ou quatre vaisseaux français de 74 canons et deux de 118.

    Malgré cette supériorité de la flotte du Royaume-Uni, Cosmao-Kerjulien permet à nos unités menacées d’encerclement de regagner le port, le combat s’achevant par des pertes bien moins lourdes pour notre Marine que pour la Royal Navy. Et, quand on songe aux pertes atroces qu’elle avait subi lors des guerres de la Révolution, du Consulat et de l’Empire, on est atterré de penser à ce que les mêmes moyens, aux ordres ďofficiers qui eussent été formés aussi bien que ceux qui les avaient précédés, auraient pu nous épargner de sang.

    ⑴ Bordée de 406 kg (canons) + 88 kg (caronades) ; déplacement de 2 900 tonnes ; jauge de 1887 tjb (sauf le Borée, ďune variante un peu plus petite : ≈ 2 800 t ; 1 813 tjb).

    ⑵ Avec un armement qui devait être sensiblement différent : 410 kg (canons) + 35 kg (caronades).

    ⑶ Une quarantaine ďunités. Le premier entra en service en 1809. Jaugeant environ 1 750 tjb pour un déplacement de quelque 2 600 ou 2 700 t, ils étaient plus grands, et aussi plus fins (longueur ÷ largeur = 3,71, contre, par exemple, 3,62 pour ceux dessinés par le légendaire Thomas Slade cinquante ans plus tôt), mais certaines unités britanniques avaient déjà été sous ces aspects plus remarquables que ces fort banales unités. Leur bordée était de 334 kg (canons) + 87 kg (caronades).

    ⑷ Jaugeant 2 155 tjb et devant déplacer quelque 3 500 t, il est comparable au Victory, vaisseau amiral de Nelson à Trafalgar en 1805 (2 144 tjb, 3 556 t). Il est un peu plus fin, de bien peu (longueur ÷ largeur = 3,62, contre 3,59 pour le Victory). On peut considérer que ces unités étaient en fait une variante des anciens de premier rang à 100 canons, rendus obsolètes par nos excellents vaisseaux de deuxième rang à 80 canons, et pour cette raison ainsi déclassés. Bordée du Boyne : 464 kg (canons) + 102 kg (caronades).

    ⑸ Prise de guerre. Lancé en 1786 sous le nom de San José par les Espagnols. 114 canons. Il me semble qu’il avait reçu des Britanniques de nouveaux canons. Bordée de 523 kg ? Déplacement : ≈ 4 300 t ? Jauge de 2 456 tjb.

    ⑹ Le Caledonia avait été inspiré de nos vaisseaux de 118, tant par sa force (120 pièces, bordée de 578 kg pour les canons + 87 kg pour les caronades ; pour un de nos 118 : 617 + 53 kg ďabord, et, depuis 1812, en théorie 499 + 441 kg) que par ses dimensions (environ 4 700 t de déplacement ? Jauge de 2 616 tjb ; pour un de nos 118 : ≈ 5 000 t ; 2 747 puis 2 802 tjb) et même par ses proportions (longueur ÷ largeur = 3,83, contre 3,89 pour nos 118).

  2. Une vérification m’oblige à corriger le renseignement erroné que j’avais donné sur la puissance de feu du Wagram :
    « À l’origine, l’armement du Commerce de Marseilleest constitué de 32 canons de 36 livres à la batterie basse, 34 canons de 24 à la deuxième batterie, 34 canons de 12 à la batterie haute et 18 canons de 8 sur les gaillards et 6 obusiers de 36 sur la dunette (en tout 124 bouches à feu). (…) Les règlements de 1806 et de 1807 prévoient (…) que l’artillerie de gaillard des 118 passe à 14 canons de 8 et 12 caronades de 36 auxquels il faut ajouter les 6 obusiers de 36 sur la dunette, le total des bouches à feu atteignant de ce fait 130. En 1812, cette artillerie évolue sensiblement puisqu’on remplace les canons de 12 de la troisième batterie par des canons de 18, les canons de 8 armant les gaillards sont quant à eux remplacés par des canons de 12. Les obusiers sont abandonnés et les 118 canons sont de nouveaux armés de 124 bouches à feu. En 1828, on baisse ce nombre à 120 : les canons de 18 de la troisième batterie sont remplacés par des caronades de 36, les gaillards sont armés de 16 caronades de 36 et 4 canons de 18 longs. » (https://troisponts.wordpress.com/2013/02/14/la-santisima-trinidad-espagnole-et-les-118-canons-francais/)

    Ce qui donne, pour nos vaisseaux de 118 canons, une bordée :
    – de 617 ㎏ (pour les canons) + 53 ㎏ (pour les obusiers) de 1788 à 1806 ;
    – de 609 ㎏ (canons) + 159 ㎏ (obusiers et caronades) de 1806 à 1812 ;
    – de 673 ㎏ (canons) + 106 ㎏ (caronades) de 1812 à 1828 ;
    – de 499 ㎏ (canons) + 441 ㎏ (caronades) de 1828 à 1837.

    La même source ajoute : « Je précise que ces règlements sont théoriques et pas toujours respectés en pratique. On note par exemple que, sous l’Empire, l’Océan portera 130 canons pendant quelques mois. Le Montebello portera quant à lui 132 bouches à feu en 1813. »

    Le plus vraisemblable me semble, à partir de ces renseignements, que le Wagram eût alors soit la bordée de 1812-1828 (673 ㎏ pour les canons et 109 ㎏ pour les caronades), soit celle de 1806-1812 (609 ㎏ pour les canons et 159 ㎏ pour les caronades)… à moins que, comme le Montebello et d’autres, il eut à cette époque une artillerie non conforme au réglement.

    Sur Cosmao-Kerjulien, on peut, bien sûr, commencer par se renseigner sur Wikipedia: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Julien_Marie_Cosmao-Kerjulien

  3. Voyons comment les Anglais décrivent cette escarmouche.

    En 1813 il y eut une égale absence d’incident remarquable. Les forces dans l’Escaut et à Brest restèrent inactives, et ne furent pas non plus accrues matériellement par l’arrivée de navires [venus] d’ailleurs. Le Régulus, de 74 canons, cependant, réussit à se déplacer, sans être détecté, de Rochefort à la Gironde ; et les améliorations faites à Cherbourg, qui fut ouvert formellement le 27 août comme port de guerre, permirent d’y commencer la construction navale à grande échelle. On continua d’ajouter à la flotte de Toulon ; et au début de l’automne de cette année elle incluait vingt et un vaisseaux de ligne et dix frégates de 40 canons prêts pour la mer, en plus d’encore trois vaisseaux de ligne en réserve. Des portions [de cette flotte] appareillaient et manœuvraient fréquemment pendant quelques heures à la fois ; mais la flotte dans son ensemble était mal pourvue en hommes, par suite des demandes énormes de l’armée, qui plus d’une fois emprunta des marins à la marine et ne les rendit jamais. Le 5 novembre, pendant l’une des sorties d’exercice habituelles, il y eut une action partielle. Le corps principal de la flotte de Pellew avait été écarté de sa station par le vent et était tout juste en vue vers le sud ; mais une escadre côtiere, consistant en quatre vaisseaux de 74, le Scipion, dont le capitaine était Henry Heathcote (officier supérieur), le Mulgrave, dont le capitaine était Thomas James Maling, le Pembroke, dont le capitaine était James Brisbane, et l’Armada, dont le capitaine était Charles Grant, était au large près du cap Sicié. M. Émeriau sortit avec douze, ou, comme le dit Pellew, quatorze vaisseaux de ligne, six frégates et une goélette. Il quitta le port avec un vent d’E.N.E., mais, aussitôt que son escadre principale fut juste au dehors, le vent tourna au N.O. Sur ce les Français firent tous leurs efforts pour revenir au port, tandis que Heathcote s’évertua à couper certains de leurs navires les plus sous le vent, malgré le fait que le baron Cosmao-Kerjulien, contre-amiral, qui commandait l’avant-garde de l’ennemi à bord du Wagram de 130 [sic] canons, avait cinq vaisseaux de ligne et quatre frégates lourdes, et que la force britannique principale ne se présentait que lentement. À 12 h 34, quand Heathcote eût été rejoint par le Pompée, de 74 canons, dont le capitaine était Sir James Athol Wood, un engagement effectif commença. À 13 h la Caledonia, de 120 canons, du vice-amiral Sir Edward Pellew (et du contre-amiral Israel Pellew, capitaine de la flotte), dont le capitaine était Jeremiah Coghlan, la Boyne, de 98 canons, dont le capitaine était George Burlton, et le San Josef, de 112 canons, du vice-amiral Sir Richard King, dont le capitaine était William Stewart, se tinrent près de la côte aux proues de la division Heathcote et engagèrent le combat ; mais les Français s’éloignèrent rapidement hors de portée et s’échappèrent. Dans cette affaire les pertes du côté britannique furent d’un tué et quatorze blessés, y compris William Clarke, lieutenant de l’infanterie de marine, et William Cuppage, aspirant de marine. L’ennemi eut dix-sept blessés.

    [In 1813 there was an equal absence of startling incident. The forces in the Schelde and at Brest remained inactive, nor were they materially increased by the arrival of ships from elsewhere. The Regulus, 74, however, succeeded in moving, undetected, from Rochefort to the Gironde ; and the improvements made at Cherbourg, which was formally opened on August 27th as a naval port, permitted ship-building on a large scale to be begun there. The fleet in Toulon continued to be added to ; and in the early autumn of the year it included twenty-one sail of the line and ten 40-gun frigates ready for sea, besides three more ships of the line on the stocks. Parts of it frequently weighed and manoeuvred for a few hours at a time ; but the fleet as a whole was badly manned, owing to the enormous demands of the army, which more than once borrowed seamen from the navy and never returned them. On November 5th, during one of the usual sorties for exercise, there was a partial action. The main body of Pellew’s fleet had been blown from its station, and was but just in sight to the southward ; but an inshore squadron, consisting of the four 74’s, Scipion, Captain Henry Heathcote (senior officer), Mulgrave, Captain Thomas James Maling, Pembroke, Captain James Brisbane, and Armada, Captain Charles Grant, was close off Cape Sicié. M. Emeriau went out with twelve, or, as Pellew says, fourteen sail of the line, six frigates and a schooner. He left port with a wind from E.N.E., but, as soon as his leading squadron was just outside, the wind shifted to N.W. Thereupon the French made every effort to get back to port, while Heathcote exerted himself to cut off some of their leewardmost ships, in spite of the fact that Rear-Admiral Baron Cosmao-Kerjulien, who commanded the enemy’s van in the Wagram, 130, had five sail of the line and four heavy frigates, and that the main British force was coming up only slowly. At 12.34 P.M., when Heathcote had been joined by the Pompee, 74, Captain Sir James Athol Wood, a running engagement began. At 1 P.M. the Caledonia, 120, Vice-Admiral Sir Edward Pellew (Captain of the Fleet Rear-Admiral Israel Pellew), Captain Jeremiah Coghlan, Boyne, 98, Captain George Burlton, and San Josef, 112, Rear-Admiral Sir Richard King, Captain William Stewart, stood inshore across the bows of Heathcote’s division, and took up the fighting ; but the French quickly got out of gunshot and escaped. In this affair the losses on the British side were one killed and fourteen, including Lieutenant of Marines William Clarke, and Midshipman William Cuppage, wounded. The enemy had seventeen wounded.]

    William Laird Clowes et Clement Robert Markham. The Royal Navy : A History from the Earliest Times to the Present volume 5, pages 304 et 305, S. Low & Marston, Londres, 1897.

    Ces lignes rendent mal la disproportion des forces : des vaisseaux déplaçant 2950t, aux prises avec cinq vaisseaux de même force et avec trois autres de quelque 3500t (la Boyne), de 4750t (le San Josef) et de 4710t (la Caledonia) est dégagé par un vaisseau de 5090t (le Wagram de Cosmao-Kerjulien). Néanmoins la situation pitoyable de notre marine à ce moment du conflit, réduite à s’entraîner en rade ou au cours de sorties dérisoires à force d’être brèves, est bien suggérée ici.

    Le mérite d’avoir repoussé une force supérieurement entraînée et matériellement bien plus grande n’en est que plus grand. On ne peut que regretter qu’après les troubles révolutionnaires notre marine ait été humainement réduite presque à néant, seuls quelques éléments formés par la « Royale » avant la guerre réussissant à briller parfois. Comme, ici, le contre-amiral Cosmao-Kerjulien, qui « a manœuvré avec l’habileté qui le distingue dans toutes les occasions et surtout en présence de l’ennemi. »

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